Blog des Martin Paul

Dragon et Empire

Dragons&Empires™

Chapt I : La bête

Il se réveilla au milieu de la nuit. N’arrivant pas à se rendormir, il se leva et s’approcha de la fenêtre. De nombreux nuages couvraient les étoiles mais l’on pouvait encore discerner très clairement la Lune et l’autre monde, cette planète semblable à la nôtre où vivaient d’autres humains. Certains affirmaient qu’un passage de téléportation permettait de s’y rendre mais nul ne connaissait son emplacement. Sa fatigue le plongea au plus profond de ses pensées. Il songea à son cousin qui avait eu neuf ans aujourd’hui ; il faudra songer à lui apprendre à chasser et cueillir dans la forêt maintenant qu’il était “grand”. Puis il se rappela que lui aussi aurait bientôt son anniversaire. Dans trois mois il aura quatorze ans et pourra devenir apprenti commerçant du moins, c’est ce qu’il souhaitait. Ainsi, il gagnerait un peu d’argent et ils pourront peut-être mieux subvenir à leurs besoins, à sa mère, son cousin et à lui. Ils n’avaient jamais été riches mais n’avaient jamais été pauvres non plus, cependant quelques pièces d’argent de plus à chaque fin de mois seraient les bienvenues. Après un dernier regard aux étoiles, il se dirigea vers son lit pour retourner se coucher.

Après deux pas, il se demanda pourquoi avait il été réveillé et se rappela avoir entendu de lourds battements d’ailes, peut-être était-ce un chevol, quelques uns passaient parfois en volant au dessus du village et leurs immenses ailes pouvaient expliquer ce bruit néanmoins étrange. Il n’était qu’à quelques pas de son lit lorsqu’une sensation de terreur intense accompagnée d’un assourdissant rugissement venant de dehors le frappa soudainement. Il fut tétanisé par une peur venant du plus profond de son âme, si bien qu’il fut pris d’un malaise (intense). Son coeur battait à une vitesse effarante, il transpirait tellement que c’en devenait terrifiant, et son esprit était pris d’une détresse totale. Par réflexe, il se retourna afin de regarder par la fenêtre s’il pouvait trouver la cause de cet anormal phénomène. Sa surprise le remplit d’un effroi sans précédent lorsqu’il vit la belle nuit étoilé remplacée par un ciel d’un rouge luisant ; une sorte de tempête s’était formée dans le ciel et menaçait toutes les habitations de ce petit village. Il fut d’abord perdu par ce brutal changement mais malheureusement, le destin n’avait pas fini de s’acharner sur lui : un violent choc le fit tomber sur le parquet comme si une énorme créature s’était posé sur le toit de la petite maison. Sa peur empira lorsqu’il s’aperçut que des fissures se creusaient dans le mur en face de lui, et il remarqua avec horreur que le toit menaçait de s’effondrer sur lui à chaque instant (dans le pire des cas), ce qui le ferait chuter de très haut puisque sa chambre était située au deuxième étage de l’habitation. Et malgré tous ses efforts pour courir hors de la maison, il n’eut même pas le temps de descendre l’escalier avant que le toit et par la même occasion le plafond ne s’effondrent sur lui dans une douleur exceptionelle et dans un vacarme assourdissant.

Chapt II : Survivre

Il se réveilla encore une fois, mais cette fois-ci dans la douleur et sur un tas d’éléments très inconfortables. Chacun de ses membres le faisaient souffrir terriblement et il sentait quelque chose planté dans sa jambe mais il était trop terrorisé pour regarder, ne serait ce que jeter un simple coup d’oeil, sur sa jambe sans doute meurtri par un caillou quelconque. Même si la fatigue et la douleur rendaient chaque mouvement insupportable, la peur de la mort lui accordait une énergie bien plus importante et il pût se lever et courir en direction de la forêt avec une impressionante vitesse. Il ne se retourna même pas dans sa fuite hâtive mais entendit des gens hurler : “Peut-être les connaissait-il ?”, se demanda-t-il alors qu’il se frayait un chemin à travers les arbres. Derrière lui, des brasiers brûlaient les maisons et une grande créature semait le chaos. Ça, il n’avait pas besoin de le voir, il le sentait : les flammes dans son dos l’effrayaient et les battements d’ailes de la bête le terrorisaient. Après avoir atteint la forêt, il marcha encore un peu, à bout de souffle, et il escalada un arbre pour se nicher au sommet d’une de ses branches. Il ne pouvait pas vraiment regarder la cause de l’apocalypse ni le village à cause des feuillages denses et des branches lui bloquant toute visibilité. Il essaya de dormir mais la peur l’en empêchait, et il se mit à penser à sa famille qu’il pensait avoir abandonné. Il espérait qu’ils avaient réussi à s’enfuir mais il savait au fond de lui même que cette hypothèse n’était pas vraisemblable. En plus de ça, la douleur le tourmentait horriblement et les rares fois où il réussit à s’assoupir, il se faisait instantanément réveiller à cause de ses nombreuses blessures dûes à sa chute. Malgré le chaos qui devait régner dans le village, la forêt située uniquement à quelques centaines de mètres des habitations était aussi tranquille que la plus calme des rivières. De nombreux bruits étranges la parcouraient, même la nuit, la forêt demeurait peuplée de centaines, voir de milliers d’animaux nocturnes qui chassaient et cette idée ne réjouissaient pas trop ce jeune adolescent. Il laissa son esprit divaguer. Il sentait que quelques loups étaient à la recherche d’une proie ; un cerf terrorisé par ses prédateurs et qui, seul, n’avait aucune chance de survivre. Une chouette observait la scène en cherchant des petites bêtes afin de le nourrir jusqu’au lendemain. Il se reposa un peu et en profita pour observer la vie à l’État sauvage. Quelques heures plus tard, le jour se leva, et il pû observer minutieusement ses blessures sous la lumière du jour. La plupart n’était pas vraiment graves - simplement douloureuses - et seule celle à sa jambe droite pouvait être réellement mortelle s’il ne se faisait pas soigner ; du moins c’est ce qu’il en déduisit bien qu’il ne fut pas médecin. Cette blessure avait été provoquée au moment où le toit lui était tombé dessus : un bout de bois était à moitié enfoncé dans son genou et il risquait une infection grave s’il n’était pas traité à temps. Il réussit à descendre de l’arbre après beaucoup d’efforts et de peines. Il espérait trouver des survivants dans le village, et en priorité sa famille mais il n’était pas dupe et se doutait que seul une poignée de villageois avait dû survivre à ce désastre. Adossé au tronc de l’arbre, il regarda vers son village pour voir si le monstre y logait encore et ce fut avec une heureuse surprise qu’il ne le vit pas. Cependant, les décombres et les débris encore en combustion lui rappela sa maison et sa famille qui s’y trouvait au moment de l’attaque. Il réussit à s’approcher de l’ancien village en boitant et aperçut plus de cadavres que de maisons encore debout. Malgré une longue recherche, il n’arriva pas à trouver son ancienne maison car chaque tas de gravats se ressemblait ; il ne sut donc pas si sa mère et son cousin étaient encore en vie et il essaya de se convaincre qu’ils avaient réussi à partir avant l’effondrement du toit. Mais il se recentra vers lui même et se rendît compte qu’il ne lui restait alors plus rien, et qu’il allait devoir assurer sa survie seul et cette pensée ne le rassurait guère. Il comptait essayer de rejoindre une ville proche. Puis, il se rappela de l’existence de son père ; sa mère lui avait expliqué que c’était un soldat qui était un jour arrivé dans ce petit village pour une mission et qu’il était reparti quelques jours plus tard, ne revenant plus jamais, laissant sa mère l’élever seul. Sa mère disait toujours que c’était un sale type, qu’il ne fallait pas chercher à le voir sauf si quelque chose de grave arrivait. Ce qui était exactement son cas. Il se dirigea donc à l’endroit où il savait son père : la capitale du Royaume.

Chapt III : Début du chemin

La capitale était à quatre jours entiers de marche mais plusieurs villes où il pourrait s’arrêter étaient sur le chemin. Il avait trouvé quelques bourses de pièces dans des débris ou proches de cadavres qu’il n’osait pas trop approcher ni fouiller et, avec cet argent, il pourrait se payer des vivres afin de continuer son périple. Il avait amassé plus de trois pièces d’or et de nombreuses pièces d’argent et de bronze. Rien d’autre ne le retenait et il partit, quitter le village où il avait vécu toute sa vie était douloureux mais il avait plus rien à y faire. Il boitait à cause de sa jambe et n’avancait pas très rapidement mais il ne pouvait faire autrement. Après plusieurs kilomètres, il s’arrêta et fit une pause : sa jambe le faisait souffrir et il ne savait que faire pour stopper la douleur mais dans son cas, il n’y avait sans doute rien à faire. Désespéré, il repartit vers la prochaine ville, motivé par le fait de revoir son père. Il continua son chemin et entra dans une épaisse forêt rempli d’immenses arbres et de nombreuses plantes. Le chemin sur lequel il se trouvait devait être une route commerciale, et des traces de pas prouvait qu’elle avait été récemment utilisée et il espérait trouver d’autres survivants partis avant lui. Malgré son apparence sombre, cette forêt n’était pas lugubre ; au contraire, elle lui semblait pleine de vie. Les quelques rayons de lumière n’illuminaient que peu le sous-bois et les arbres, composés d’épais troncs s’étendaient à perte de vue. Et c’est grâce à tous ces éléments que cette forêt semblait sans fin. Après de nombreuses heures à marcher, il croisa enfin une ville, qui appartenait à un territoire partagé entre les humains et les elfes, comme la forêt qui l’entourait. Quelques maisons dans les arbres l’avertirent que des prédateurs devaient roder dans les parages. Un majestueux palais était situé au centre de la ville et quelques magasins et habitations étaient se trouvaient au sol car des murailles protégeaient le centre de la ville. Il pénétrait tout juste dans la ville au moment où un garde l’interpella. Le jeune survivant n’avait aucune raison d’être arrêté et s’inquiéta mais heureusement le garde lui demanda juste pourquoi il était couvert de blessures “Que t-est-il arrivé pour être autant amoché ? Des brigands t’on attaqué ?” demanda le garde, surpris par la gravité des blessures. L’adolescent inspira profondément et répondit ce qu’il avait déduit : -“J’aurai préféré que ce soit le cas, une créature a ravagé mon village et et je ne pense pas qu’il y ait de survivants à part moi. -“As tu vu la bête ? Et il faudrait songer à faire une description de l’événement à un des servants du Duc afin qu’il en réfère au Roi lui-même. Le château est situé qu’à quelques rues d’ici, c’est vers la grande tour que l’on peut voir là-bas” Et de ce fait, il désigna une impressionnante tour situé à quelques centaines de mètres de là. Le jeune homme remercia le garde mais partit d’abord en direction d’un lieu pour se reposer et se désaltérer. Il trouva rapidement une vieille auberge portant le drôle de nom de “La jument-pas-aisé”. L’ambiance du lieu était agréable, la douce chaleur de la cheminée le réchauffait profondément et les quelques personnes bavardant gaiement ne faisaient pas attention au nouveau venu. Il devait absolument chercher un endroit où se faire soigner. Le blessé ne resta pas longtemps dans l’auberge, il demanda une chambre, commanda du pain et de l’eau et mangea rapidement. Même s’il aurait voulu manger plus, sa petite bourse ne lui permettait pas de s’octroyer plus qu’un léger repas. Manger le revigora et après ce modeste repas, il partit à la recherche d’une boutique d’apothicaire ou d’un quelconque cabinet de médecine mais il échoua et il devrait donc se contenter d’espérer que ses blessures ne s’infectent pas. Il retourna donc à l’auberge où, après avoir compté son argent, il s’endormit dans de profonds rêves, à moins que ça ne soit des cauchemars. Il se réveilla tôt, toujours aussi fatigué que la veille, et il descendit manger et boire. Il devrait prendre des forces pour le long voyage qui l’attendait et qu’il serait forcé de reprendre, trouver son père dans la Capitale était primordiale, c’était la seule personne de son sang qu’il savait vivant. Enfin, il le pensait vivant mais après cette pensée il s’inquiéta, peut-être était-il mort au cours d’un combat, les soldats étaient souvent confrontés à des problèmes, c’était même leur métier et de toute façon il n’avait pas d’autre choix que de le chercher. À une table d’à côté, un ivrogne raconta que son village avait été détruit par un monstre de la taille du plus grand navire de guerre du royaume, il affirmait que la créature était un dragon, pourtant devenu rare à cause du braconnage et des guerres. Le jeune homme, intrigué par l’histoire de l’homme, se rapprocha de lui et lui demanda d’une voix faible : -Excusez-moi mais puis je savoir dans quel village à eu lieu cet événement ? L’homme poussa un grognement de surprise et répliqua : -Bourg-en-gré. C’tait à Bourg-en-gré qu’l a attaqué. Pourquoi t’veux s’voir ça g’min ? Le garçon, amusé par le drôle accent de l’homme reprit son sérieux et lui expliqua que Bourg-à-blé avait aussi subi une attaque. L’homme ne paru pas écouter et recommença à raconter l’attaque à l’aubergiste, qui n’avait pas l’air d’en croire un mot. Après avoir fini son bout de pain, le jeune survivant se rappela du conseil du garde la veille et se dirigea vers le palais. Arrivé devant, il demanda à un garde de transmettre son message au Duc dirigeant le château mais devant le manque d’intérêt que le soldat lui portait, l’adolescent pensa que le message avait peu de chances d’arriver à destination. Lorsqu’il se retourna pour quitter le garde, il tomba nez à nez avec cinq personnes. Quatre étaient des chevaliers du roi, ils en portaient l’emblème et l’arboraient fièrement. Il ne pût voir leur visage à cause de leurs casques et de leur imposante visière. Le dernier personnage n’était pas un humain et il avait l’air d’être le chef du petit groupe, il portait une longue cape et une cagoule mais l’on pouvait clairement discerner sa chevelure violette et noire et ses yeux d’un rose foncé. Son teint très pâle faisait penser à un cadavre et il ne semblait pas capable de ressentir d’émotion particulière. Son espèce devait être très rare car le jeune homme n’avait aucune idée de ce que qu’il pouvait être. Cependant, il se douta qu’il devait être important vu le nombre de soldats autour de lui. Le garçon frissonna lorsqu’il aperçut l’emblème de la Rordra sur la cape du mystérieux personnage. La Rordra était le groupe rassemblant les meilleurs combattants du Royaume, et même le membre le moins bon pouvait vaincre sans la moindre difficulté un Démon. Leurs membres étaient entrainés à la magie, au combat et au tir à l’arc dès leur plus jeune âge et à partir de quinze ans, ils devaient partir seuls pour traverser le pays et tuer une des quelques créatures que leur maître leur proposait. Ceux qui ne réussissaient pas devenaient seulement chevalier de haut rang, du moins, s’ils survivaient à la quête. Les cinq individus entrèrent dans le château sans que les gardes ne leur demandent qui ils étaient ni pourquoi ils étaient là. Même les soldats devaient être appeurés devant quelqu’un muni (possédant) d’un aussi grand pouvoir. Après avoir essayé de délivrer le message de l’attaque du village, il n’avait plus rien à faire dans cette ville. Et de ce fait, il repartit. La ville était situé au milieu de la forêt, il devrait donc marcher plusieurs heures avant de voir la fin de la forêt. Et comme il l’avait prévu, quelques heures lui suffirent pour quitter la forêt et il atterrit alors dans une clairière qui s’étendait sur plusieurs kilomètres. Cette vaste plaine était vide, et, à part quelques collines et quelques arbres, rien ne peuplait ce lieu. Il avança alors jusqu’à la nuit et établit un campement peu après le coucher du soleil. Il ne savait pas faire du feu et pensait cela simple mais ce fut bien plus difficile qu’il le croyait. (~) Au bout de plusieurs minutes, il abandonna l’idée de se réchauffer et s’assoupit rapidement. Il se réveilla plusieurs fois cette nuit, troublé par les bestioles lui grimpant dessus et par ses douleurs à la jambe, et pas seulement là d’ailleurs. Il se réveilla à l’aube et partit rapidement, il commençait à avoir faim et n’avait qu’un bout de pain qu’il avait gardé de l’auberge. Il continua à parcourir la vieille route malgré sa jambe qui le faisait toujours souffrir et sa faim qui grandissait (≈) de plus en plus. Après beaucoup de temps il croisa quelqu’un, ce n’était pas un humain et il allait dans le sens inverse de l’adolescent. Ce n’était ni un elfe, ni un nain, il était très grand, plus qu’un homme adulte et avait de grands yeux gris, ses cheveux étaient d’un blanc pur qui reflétait son expression vierge. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans, du moins si son espérance de vie était semblable aux humains. À sa vue, le voyageur le salua et continua son chemin, le jeune homme se demanda de quel espèce cet individu venait et pensa à tous les êtres semi-humains qu’il connaissait, des fois, des elfes passaient dans son village, même des nains venaient s’aventurer au delà de leur montagne pour parcourir les régions du Royaume de Draer. Il connaissait aussi les êtres légendaires qu’étaient les Leshy, le conteur de son ancien village parlait d’eux comme s’ils étaient des créatures divines, d’une intelligence bien supérieure aux mortels et d’une force inimaginable. Bien sûr, il existait aussi les orques, du moins, c’est ce que le conteur affirmait. Forts comme des minotaures et aussi résistant que des krakens, les orques n’étaient malgré tout pas les créatures les plus intelligentes du pays. L’adolescent continua son chemin en songeant à toutes les autres espèces de semi-humains qu’il pourrait voir une fois à la Capitale. Peut-être y aurait-il des hommes à moitié lézards et à moitié humains, ou des humanoïdes qui auraient des ailes comme les chevol. Et c’est à ce moment là qu’il aperçut la seconde ville de son périple ; il venait de quitter la plaine et il entrait dans une vallée entourée de montagnes, la petite ville était situé au début de la vallée et s’étendait sur toute la largeur disponible. Il entra dans cette ville à la recherche d’un endroit pour se faire soigner car sa jambe droite le faisait malheureusement toujours souffrir, il trouva rapidement une infirmerie pour soldats et y entra sans se demander s’ils accepteraient de le soigner. Les infirmiers avaient de la compassion et soignèrent l’enfant sans rien demander en échange.

Chapt IV : La fin du voyage

“Est-ce cela la mort ?” se demanda-t-il de manière brusque. Puis, il trouva sa question stupide après s’être rendu compte qu’il était dans son lit dans l’auberge qu’il avait payé suffisamment cher pour qu’il ne s’en souvienne que trop bien. Il était bouillant de fièvre et trempé de sueur. Tout d’abord, il mit une main sur sa joue violentée par le chevalier et s’aperçut avec stupeur qu’il pouvait bel et bien bouger ses membres maintenant et qu’il n’avait rien à la joue. Sa première hypothèse fut celle d’un rêve mais il se remémorait exactement chaque instant et il écarta donc cette hypothèse. Il ne savait pas ce que ça pouvait être d’autre à part une sorte de vision. Il avait peut-être des dons en divination, qui sait ? Au départ, le chevalier parlait d’une monture qui semblait terrifier le Seigneur de la ville, puis, il avait annoncé une guerre entre leur Royaume et celui de l’Empire d’Asteryd. Mais les Asteryens seraient fous de tenter une attaque ; ça, même le garçon le savait, les montagnes naines protégeaient la frontière et, sauf si les nains les laissaient passer, les Asteryens ne réussiraient jamais à traverser. Ou sinon, les rebelles pourraient faire passer les soldats d’Asteryd et ainsi, leurs troupes seraient ensembles et leurs puissances en seraient décuplées. Le garçon oublia rapidement l’évènement avant de tomber, une nouvelle fois, dans un profond sommeil. Le lendemain, il fut heureux de s’apercevoir qu’il s’était réveillé au même endroit que là où il s’était endormi la veille et, en descendant l’escalier, il entendit des bribes de conversation qui l’interpellèrent.

Chapt V : La capitale Rimeside

Les immenses portes et les imposantes murailles de la Capitale servaient à empêcher toutes intrusions et elles évoquaient au jeune homme un sentiment de puissance, de domination et de protection. Les gardes lui demandèrent la raison de sa venue et il leur expliqua la destruction du village et son périple jusque ici. Ces derniers, non insensibles à son histoire, lui souhaitèrent bonne chance en lui ouvrant la porte de la ville. La majestueuse cité s’ouvrit à lui, et il se rendit compte qu’il n’en avait jamais vu d’aussi grande de toute sa vie. Des milliers de personnes vagabondaient dans l’impressionnante rue principale de la ville et l’adolescent prit rapidement conscience que ce n’étaient pas seulement des humains. Devant lui, des elfes, des nains et toutes sortes d’autres êtres parfois mystérieux vaquaient à diverses activités que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. Contemplant la grandeur de cette sompteusue cité, il songea à ce que la ville devait abriter des centaines de milliers de personnes, voire peut-être même plus. Dans la grande avenue reliant toutes les autres, on pouvait voir des centaines de magasins et de boutiques en tout genre, comme des restaurants et d’auberges. Au centre de la gargantuesque ville se trouvait le château où logeait le Roi et ses sujets, il avait à lui seul la taille d’une grande ville et des centaines de nobles y vivaient, du moins c’est ce que les gens de son village disaient. Il y avait un important nombre de ragots concernant les Ducs et les Seigneurs de la cour du Roi, habitant des appartements du palais royal. Par exemple, certains disent qu’un enfant illégitime été tué pour cause de crimes et qu’il aurait ressuscité, d’abord sous la forme de loup puis en tant que l’homme qu’il était auparavant. Bien sur, l’adolescent n’en croyait pas un mot, et il est vrai que les gens de son village aimaient bien savoir tout se qui se tramait dans le palais royal et aimaient également inventer et répandre des rumeurs dans tout le village. Un jour, un de ses amis avait dit à un marchand de passage que l’héritier du trône était venu au village puis qu’il était reparti peu de temps après et que, un enfant était né exactement neuf mois après les évènements.(???) Dans son village, les enfants étaient rares car le village était lui même peu peuplé et donc, qu’un enfant naisse neuf mois après la visite de l’héritier du trône était assez invraisemblable. Son ami ne lui avait jamais avoué que c’était un mensonge, il s’entêtait toujours à démentir le “fait” et il disait que ses parents lui avait dit que cela s’était passé il y a bien des années, environ quinze. Bien sur, l’adolescent d’aujourd’hui était presque convaincu que c’était une simple rumeur, totalement fausse. Si le prince illégitime était né dans leur village, ce serait une drôle de surprise. Mais de toute façon, pensait-il en regardant la queue monstrueuse et désordonnée devant une armurerie apparemment réputée, il était plus que certain que tous les anciens habitants de son village soient décédés sur le coup lors de la tragique attaque du monstre ; tous sauf lui.

Chapt VI : L’orfèvre

Il marcha donc un long moment avant d’atteindre le colossal château où logeaient tous les gardes et tous les nobles de Rimeside. L’entrée principale était gardée par quatre gardes qui demandèrent au garçon de quel droit il pouvait entrer. Il leur expliqua que son père était un soldat et ils le laissèrent passer sans aucune difficulté, un enfant comme lui ne pouvait pas être dangereux se disaient ils peut être. Il se réjouit donc de pouvoir entrer là où vivait la haute société et franchît la large double porte avec détermination. Il découvrit d’abord une cour assez impressionnante dans laquelle plusieurs jardins colorés se dressaient. Il ne savait plus aller dans quel direction et demanda donc son chemin à un serviteur qui passait. Les servants étaient faciles à différencier des gardes et des nobles car ils portaient des habits très simples et portaient souvent des verres ou des objets destinés aux seigneurs et aux ducs. Le jeune homme apprit donc que, à partir du moment où l’on franchissait la porte, les écuries étaient à gauche, le bâtiment principal contenant les habitations et les centaines d’autres salles en tous genres se trouvaient en face de l’entrée et que les habitations des gardes se situaient à droite. Il remercia l’individu et partit donc à droit. Un large bâtiment composé d’imposantes poutres en bois se dressait devant lui et, après s’être demandé ce qu’il devait faire, il toqua avant d’ouvrir et entra dans une longue pièce dans laquelle une dizaines de soldats bavardaient bruyamment tout en mangeant à la grande table situé au centre de la salle. Quelques épées décoraient les murs et de lourdes armoires garnissait l’endroit. À son entrée, peu de gardes lui portèrent de l’attention mais ceux qui le virent furent étonnés de la présence d’un enfant au milieu de tant de soldats. L’enfant se promena quelques temps à travers les armes et les armures exposées puis il demanda, non sans peur, à un soldat la raison de sa venue.

Chapt VII

L’homme le dévisagea curieusement et l’adolescent commençait à regretter son acte, et si ce n’était pas lui ? Il allait s’excuser lorsque l’homme se décida à parler.

Chapt VIII : Le Draar

Lui, un enfant banal parmi les autres de son village, lui qui avait toujours eu une existence ordinaire à part les événements récents, lui, avait été choisi par les Dieux pour être un des rares possesseurs de la magie la plus puissante que ce Royaume connaisse. Il était euphorique à l’idée d’être important, il avait toujours rêvé d’être connu, comme les héros de compte, que les gens se retournent après son passage et puissent dire à leurs amis : “je l’ai vu ! Je l’ai vu !”. Sa conscience le ramena sur Terre ; personne ne le connaissait et il ne savait même pas comment utiliser le Draar, il l’avait seulement utiliser lorsqu’il dormait et ne savait pas l’utiliser autrement. Il continua à lire jusqu’à ce que ses yeux le firent souffrir, la connaissance, pensa t-il, la connaissance est la clé de ce monde. Il avait appris tellement de choses en une journée qu’il en avait mal à la tête. Un an ne lui aurait pas suffi pour apprendre tellement de choses, il connaissait le nom du Roi et de la Reine, celui des princes actuels et celui des gens de haute lignée du château royal. Il avait également appris le nom de toutes les armées du Roi ; la Redoutable était l’armée marine composée de cent sept milles soldats et la Chevaleresque était l’armée de terre composé d’envoron un million cinq cent mille soldats. L’adolescent voulut continuer à lire mais un des trois gérants du magasin s’aperçut que ce “client” était là depuis cinq heures et qu’il n’avait toujours rien acheté. Après s’être fait jeté dehors, le garçon partit dans le bâtiment des gardes où il était le jour d’avant pour tenter une nouvelle fois de trouver son père. Malheureusement, il ne pût entrer car la porte avait été fermée à triple tours. Il retourna donc chez son oncle qui travaillait toujours à sculpter des bijoux. Son oncle ne lui dit pas grand chose et lorsqu’il eu finit son travail, il mangèrent silencieusement et après quelques minutes d’un calme inquiétant, l’oncle parla.

Chapt IX : Les chevaliers

Vu que ces impressionnants guerriers étaient dotées d’épais casques et d’armures resplendissantes, ils devaient être haut gradés et l’adolescent se demanda donc pourquoi étaient ils venus ici ?

Chapt X : Le serment

Dans la mystérieuse salle se trouvaient les deux personnes dirigeant le pays, et dans cette même pièce était un enfant qui ne comprenait pas la raison de sa venue.

Chapt XI : L’entraînement

Chapt XII : Androra

Le jour se leva en même temps qu’un coq, qui se fit d’ailleurs un plaisir de réveiller toutes les personnes dans un rayon de cinq kilomètres en poussant son typique cri. L’adolescent porteur du Draar se leva donc à l’instant où il entendit cet horrible hurlement et s’habilla avant de descendre un étage du majestueux château pour aller dans la première salle de cours. La majorité des élèves étaient là mais le professeur manquait à l’appel pour le moment. Dès son arrivée, Drazart fut accueilli par Hiallan qui le salua et lui signala une nouvelle pour le moins étonnante.

Chapt XIII : Lecture du soir

À Paloin, la dernière ville où l’adolescent avait été avant d’entrer à Rimeside, il avait croisé la route de cette homme à la présence si imposante devant les portes du château du seigneur de la petite ville. Que se passerait il s’il recroisait la route du Dragonneur ? Le jeune homme préférait ne pas y penser, il se confina donc dans sa chambre et mit la main sur les livres qu’il avait récupéré dans la bibliothèque du château. Ce soir là, il lût “Tout savoir sur les créatures Draconniques”, un livre de quelques centaines de pages assez impressionnant expliquant que les Dragons faisaient partis d’une grande famille de bêtes toutes terrifiantes : la famille Draconnique compte en premier les Dragons, les Wyrms, les Wyverns, les Drakes, les Lindworms et les Ampitheres. Les differencier est assez simple. Les Dragons ont quatre pattes et deux ailes. Les Wyrms ont ni pattes ni ailes et ressemblent à des serpents géants. Les Wyverns sont ceux ressemblant le plus aux Dragons et ont donc deux pattes et deux ailes. Les Drakes n’ont pas d’ailes mais ont en contrepartie quatre pattes. Les Amphitheres possèdent deux ailes mais pas de pattes. Et les Lindworms ont deux pattes à l’avant mais pas d’ailes. Chaque de ces monstres peuvent cracher du feu et la plupart peuvent voler, ceux qui ont des ailes. De plus, leurs os creux sont faits d’une matière spécifique à leur espèce et n’existe chez aucun autre être. Les Vouivres, Hydres, Tryhydres, Fléaux et autres monstruositées ressemblent également aux Dragons bien qu’ils ne fassent parties que de sous espèces Draconniques. Chaqune de ces créatures Draconniques peuvent contrôler certains élèments comme le feu, le vent, la foudre, l’électricité et la glace. Les Dragons peuvent mesurer plusieurs centaines de mètres de longs pour les plus vieux mais certaines espèces sont plus massives ou plus petites. Les Drakes ne font qu’une cinquantaine de mètres au maximum alors que les Wyrms peuvent mesurer presque cent cinquante mètres. Les Wyverns sont en général plus petits que les Dragons mais font environ cent trente mètres de long une fois adulte tout de même. Les Lindworms sont des créatures impressionnants qui ne sont pourtant pas très grandes ( pour des êtres Draconniques en tout cas ), quarante-six à soixante-dix mètres de long pour certains spécimens mais pas plus. Les Amphitheres quant à eux peuvent mesurer jusqu’à cent quarante mètres. Donc, la grande espèce Draconnique compte les sous espèces de Dragons, de Drakes, de Wyverns, de Wyrm, de Lindworms et d’Amphitheres. Par exemple, l’espèce des Dragons comporte les Dragons rouges, mais aussi les Cronepsis aussi appelés Grands Dragons ou Grandes Givres. Ces derniers sont de loin l’espèce la plus puissante et dangereuse, du moins, à l’instant présent car un fossile de chose ressemblant à un Dragon à six yeux avait récemment été découvert dans un pays proche du notre. Les Dragons sont des créatures mythiques, quasiment légendaires, leur faible nombre d’individus à contribué à leur réputation mais c’est surtout grâce à leur puissance et à leur grande sagesse qu’ils sont connus et redoutés. Bref, ce sont des bêtes monstrueuses que personne n’aimerait rencontrer, sauf peut-être des chevaliers aussi téméraires que courageux. Après quelques heures de lecture, il posa son livre et s’endormit rapidement.

Chapt XIV : Une terrible prémonition

Son sommeil était profond, mais très étrange, non pas comme s’il utilisait le Draar mais comme si son rêve était réelle et qu’il se produisait à un endroit du globe. Le chaos était la seule description possible pour la scène qui se tenait là. Une terre désolé sur plusieurs kilomètres, du feu détruisant le peu de végétation restant, des milliers des soldats se battant à la seule force de leurs bras et des créatures étranges aidant à détruire, ravager et tuer. Ici, un évènement se démarquait du reste, un chevalier équipé d’une lourde armure venait de tuer deux soldats sans aucun effort. Il s’approchait d’un autre homme par derrière et avant que celui ci ne se rende compte de quelque chose, la longue épée du chevalier avait transpercer le ventre du pauvre soldat qui s’effondra sur le sol en quelques secondes. Après un rapide massacre contre quelques autres individus, le chevalier fit une brève pause en s’arrêtant un instant mais un cavalier sur son destrier fonça sur l’homme arrêté et allait l’écraser lorsqu’un impressionnant éclair de lumière pulvérisa le cheval ainsi que le soldat sur son dos. Le chevalier avait calmement levé la main et avait à peine regardé sa victime. La magie qu’il avait usé ressemblait au Zhuul ; cet incroyable chevalier qui n’avait rien à voir avec le Dragonneur Androra, si ce n’est leurs encombrantes armures et leurs tranchantes épées, était donc un magicien puissant s’il avait pu détruire si facilement un cheval et un humain. Mais qui était il donc ? Appartenait-il à la Rordra ? Non, il n’avait pas le symbole distinctif de cette équipe, pourtant, peu de membre de cette guilde maitrisait la magie au point de tuer quelqu’un sans même savoir où et qui était la cible. Étrangement, l’adolescent avait l’impression de connaître cet homme comme s’il était de sa famille. Après quelques instants, le magicien repartit et se dirigea vers un troll, d’une taille de plus deux mètres et demi de haut occupé à combattre plusieurs soldats. Après s’être assez rapproché, il transperça les tendons de la créature par derrière qui tomba à genoux au sol, puis, le chevalier lacéra le troll de part en part jusqu’à ce qu’il s’effondre, couvert de sang. Les trolls étaient souvent utilisés pour tirer les catapultes et les engins de guerre mais celui là avait été dresser afin de combattre les adversaires mais de ne pas affronter les alliés de ceux qui l’avaient dressé, les temps devaient êtres durs pour les troupes ennemis s’ils en étaient à user de troupes non-humaines. Les soldats remercièrent le magicien mais il ne les attendit pas pour continuer sa route jusqu’à son prochain adversaire. Un autre chevalier du camp adverse courut vers le magicien et lui asséna un coup d’épée dans le ventre, l’armure para le choc et le magicien riposta en plantant son couteau dans la visière non protégé de l’ennemi. Celui-ci devenu aveugle et blessé à mort, il ne pût s’empêcher de tomber au sol dans un bruit assourdissant. Le chevalier capable d’user de la magie traversa le champ de bataille avec un sang froid presque effrayant. Soudain, il s’arrêta, une vague de douleur le foudroya. Une flèche avait percé sa cotte de maille au niveau d’une articulation à l’épaule, sans broncher, il arracha la flèche d’un coup sec, la jeta violemment par terre mais se figea à cause de la douleur insoutenable qui le faisait souffrir intensément. Il leva sa main au dessus de l’endroit blessé et comme par magie, la plaie se recousut en quelques instants. Cette blessure aurait sans doute causé une infection et la mort si un individu normal l’aurait subi mais ce chevalier s’en tirerait juste avec un mauvais souvenir. Si ce magicien savait soigner de tels blessures, il était presque immortel ! Il lui fallait juste le temps de se soigner, soit quelques secondes, pour qu’il puisse retourner tuer des gens et des monstres jusqu’à sa prochaine blessure. Le chevalier se tourna vers l’endroit d’où venait la flèche, des guerriers se battaient en nombre et plusieurs archers tiraient là où ils voyaient du mouvement. Le magicien leva le bras vers la scène de combat, du bout de ses doigts jaillirent des éclairs dorés qui détruisirent tout ce qui se dressait sur leurs passages. Les dizaines de soldats furent brûler, les chevaux partirent au galop, les arbres se décomposèrent et on aurait dit que le ciel entier essayait de s’enfuir de la chose. Pendant près de deux minutes, l’éclair magique pourchassa chaqun des soldats sur le champ de bataille jusqu’à ce qu’il disparut aussi vite qu’il était apparu dans un éclat de lumière. Après cela, seuls quelques personnes restaient sur le terrain, le chevalier responsable du carnage continua donc à massacrer les derniers individus et lorsqu’il égorgea le dernier, il poussa un bref soupir de soulagement. Il marcha à travers le champ de bataille à la recherche de survivants de son groupe mais s’arrêta rapidement, épuisé. Soudain, il se retourna brusquement avertit de la présence étrangère par la magie. Un autre magicien se dressait à quelques mètres du chevalier. Le duel allait être compliqué, fatiguant et long. L’adversaire s’approcha lentement, dégaina son épée et se prépara au combat. Il portait une armure et un casque qui le protégeait des coups d’épées mais ses mains n’étaient couvertes que par des gants peu résistants, c’était un endroit favorable à l’attaque. Pendant ce temps, le premier magicien prit son épée, et lorsque son ennemi fut assez proche, il abattit son épée de toute sa force sur la main droite de son adversaire qui esquiva aussitôt en se jetant sur la gauche, puis il asséna un violent coup sur le casque du chevalier qui, après cela, utilisa le Zhuul pour faire apparaitre un nuage de flammes ardentes entre les deux combattants. Le mur de feu disparut rapidement et les deux adversaires continuèrent leur combat avec ardeur. Ils se donnèrent de violents coups de pieds, sautèrent sur le côté pour éviter les attaques et essayèrent de s’entretuer pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que le deuxième magicien s’effondre, alors qu’il n’était même pas blessé. Le chevalier regarda longuement le cadavre, puis repartit comme si rien ne s’était produit. Le Draar, le chevalier avait utilisé le Draar afin de tuer mentalement son ennemi, cette utilisation du Draar était la plus compliquée à utilisé car elle nécessitait énormément d’énergie et car il fallait pouvoir pénétrer dans l’esprit de l’adversaire pendant le combat physique. Réussir à utiliser cette technique contre un magicien normalement apte à se défendre mentalement relevait de l’exploit ! Ou du miracle. Le chevalier ayant triomphé de tous ses adversaires, il quitta le champ de bataille et retourna à l’endroit où il avait laissé son cheval, il sella l’animal et l’enfourcha avant de partir au galop vers une forêt.

Chapt XV : Promenade dans la ville

Drazart se réveilla, étonné de son rêve, il s’habilla et se demanda si il avait vraiment rêvé ou s’il avait eu une vision d’un futur proche. Après cela, il sortit de la pièce et prit soin de la fermer à clé, ensuite il se rendit devant la première salle de cours comme à son habitude. Il n’était pas le premier ni le dernier mais de nombreux élèves étaient déjà là lorsqu’il arriva. Il discuta avec Hiallan de son rêve, lui expliquant qu’il n’avait pas utilisé le Draar mais que le rêve semblait réelle.

Chapt XVI